L'un des intérêts principaux de ce livre, selon moi, est de voir comment l'auteure construit progressivement le changement de personnalité de son personnage principal. Le côté posé d'Olga (et ce trait de caractère est particulièrement voulu chez elle, par opposition aux débordements de son enfance napolitaine) va laisser place à un langage parfois obscène, de l'agressivité, des débordements de tout genre, une forme d’obsession. Tout ceci culmine dans une scène longuement travaillée où Olga semble ne plus être elle-même alors que l'urgence de la situation (enfant fiévreux, chien très mal en point et porte qui refuse de s'ouvrir) requiert d'elle vigilance et acuité.
C'est vrai que j'ai davantage lu ce livre pour mieux connaître le style et l'univers de l'auteure de L'amie prodigieuse, Le nouveau nom et Celle qui fuit et celle qui reste, trois romans que j'ai lus et appréciés avec un intérêt croissant mais je dois dire que ce livre vaut pour lui-même et mérite d'être découvert.
Ah, tant mieux ! Les avis sont relativement partagés sur les oeuvres qui précèdent la tétralogie... Peut-être irai-je découvrir cela à mon tour...
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