lundi 22 avril 2019

A la ligne de Joseph Ponthus



Je t’ai lu d’une traite
Aspirée par ta cadence
A la ligne
La lectrice
Page après page
Vissée à ta prose
De ces Feuillets d’usine
J’ai pensé en te lisant
Le grand marin de Catherine Poulain
Tu proposes tes parallèles littéraires
Je choisis les miens
Tu as mis en symbiose
Ta forme sans point
Et ton lancinant
Épuisant
Labeur qui se répète
Qui distend les heures
La ligne de tes mots qui égrènent
Crevettes bulots qui défilent
La ligne toujours la ligne
Puis les carcasses
Plus dur encore
Embauché dans l’agro
Confiés aux bons soins de l’intérimaire
Précaire temporaire salaire
Chanter penser
Agir tenir écrire
Convoquer ce que tu peux
Amour littérature
Camaraderie
Comme au temps de la Guerre
La Grande
Convoquer la poésie
Et nous donner tant...



Merci à Delphine-Olympe pour cette très belle découverte.





5 commentaires:

  1. Quel belle façon de rendre hommage à ce texte magnifique ! J'adore !

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    1. Merci ! je n'étais pas trop sûre de moi en écrivant ainsi...

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    2. Et les fautes d'orthographe, c'est cadeau ! (la honte !!!)

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  2. Et comme, me semble-t-il, tu n'es pas sur FB, je me suis permis de partager ton billet sur ma page...

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    1. Non, je ne suis pas sur FB, je sais que je devrais pourtant pour l'audience du blog mais bon...
      Merci en tout cas !

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